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History

Journal Title

Afrique: Archéologie et Arts

Pub Date

11-2021

Volume

17

First Page

77

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Abstract

From December 1957 to January 1958, Frank Willett conducted a “rescue” excavation at Ita Yemoo, Ile-Ife (Nigeria), to investigate the fortuitous discovery of rare brass artifacts by laborers preparing the land for a construction project. Ita Yemoo soon emerged as a significant site, and Willett conducted subsequent archaeological campaigns between 1958 and 1963. The site became famous for its “bronzes” and several terracotta heads excavated in situ, which became icons of Ife’s “florescence” period during the 13th and 14th centuries CE. However, the fame of the site contrasts with the absence of detailed published material on its archaeology. In this paper, we use photographs, sketches, and field notebooks from the rich but little-known archival collection donated by Frank Willett to the University of Glasgow, to reconstruct the details of his first season at this site, interpret his findings and reflect on the necessity to rediscover and publish the lost archives of Africa’s archaeological heritage.

Entre décembre 1957 et janvier 1958, Frank Willett dirigea une fouille de sauvetage à Ita Yemoo, Ile-Ife (Nigéria), afin d’apporter un éclairage scientifique sur la découverte fortuite par les ouvriers d’un chantier de construction d’un groupe de rares artefacts en laiton. Ita Yemoo allait se révéler être un site archéologique majeur, et F. Willett y poursuivit ses travaux de 1958 à 1963. Le site devint fameux pour ses « bronzes » et pour plusieurs têtes en terre cuite découvertes in situ, élevées au rang d’icônes de l’art d’Ife durant sa période de « florescence » entre les xiiie et xive siècles de notre ère. Son renom contraste cependant avec l’absence de publication détaillée de son archéologie. Dans cet article, nous faisons usage de photographies, croquis et notes de terrain extraits d’un fonds d’archives, riche mais encore peu connu, légué par Frank Willett à l’université de Glasgow ; notre objectif est de reconstituer les détails de sa première saison de fouilles sur ce site, interpréter ses observations et proposer une réflexion sur la nécessité de redécouvrir et de publier les archives oubliées du patrimoine archéologique de l’Afrique.

DOI

https://doi.org/10.4000/aaa.3328

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